Résidence 2017/2018, Sébastien RONSSE

2017-2018 Des Montagnes : Sébastien Ronsse.

Sébastien Ronsse est également en résidence en 2018 pour un travail des deux cotés de la frontière en collaboration avec le Pays d’Art et d’Histoire transfrontalier des vallées du Tech et du Ter.

Il explore l’activité humaine et son impact sur le paysage. Région de montagnes et de vallées, le Pays Catalan engage autour de la ligne de la frontière, un réseau d’échanges, de circulations, d’industries et de pensées qui façonnent le paysage. Cet espace commun est-il une réalité partagée, un instrument ou une vision ? Dans cette recherche photographique, Sébastien Ronsse souhaite tester la frontière et sa représentation au-delà de la ligne.

L’artiste commence sa résidence début janvier 2018. :
Sébastien Ronsse, photographe plasticien en résidence à la galerie Lumière d’Encre en partenariat avec le Pays d’Art et d’Histoire Transfrontalier (www.valleescatalanes.org – www.vallscatalanes.org), explore l’activité humaine et son impact sur le paysage, tout en testant la frontière entre le Vallespir et le Ripollès et sa représentation au-delà de la ligne. Ce territoire transfrontalier, qui alterne montagnes et vallées, engage un réseau d’échanges, de circulations, d’industries et de pensées qui façonne spécifiquement ce paysage.
Cet espace commun est-il une réalité partagée, un instrument ou une vision ? A partir de cette réflexion, il a élaboré tout un travail de recherche photographique qui a également était présenté lors des Journées Européennes du Patrimoine.

Biographie :
Je suis photographe plasticien, travaillant à Toulouse. En tant que photographe j’exploite les possibilités du numérique pour une plongée immersive dans l’univers de la friche, du monde industriel. Au début dans les usines textiles du Nord où ma famille a vécu et a travaillé pendant trois générations ; puis petit à petit j’ai pris conscience de cette richesse patrimoniale et aussi de cet espace de réflexion et d’activité qu’est la friche dans notre époque contemporaine. J’ai exposé en 2011 à U4 sur le site du haut fourneau ma toute première série « Jachère », un documentaire photographique autour du regard porté sur l’usine dans le Nord et en Lorraine. En 2013, les rencontres photographiques de Solignac commandent la série « Chronique », un documentaire autobiographique, et photographique des années dans les friches. En tant que plasticien je travaille aussi le support de la photographique et en particulier le papier. Je le crée, le modèle pour en faire une nouvelle source de point de vue différent de la photographie. Je suis inspiré par de nombreux courants ou photographes, notamment par l’école de Düsseldorf ou la photographie pictorialiste. En 2016 j’ai mené une création collective avec 10 adolescents dans la commune de Belin-Béliet pour interroger leur rapport à leur espace quotidien et comment ils le perçoivent et pourraient le percevoir. Les jeunes ont été immergés dans la photographie : de la prise de vue jusqu’à la monstration. En 2018, je suis en résidence à l’Espace Arthur Batut (www.espacebatut.fr) dédié aux photographies aériennes et contemporaines. J’inaugure le festival À Ciel Ouvert, pour créer un parcours photographique intérieur extérieur, intitulé « les 31 faces de l’usine ».

Les travaux de Sébastien Ronsse ont été exposé lors du festival FotoLimo à Cerbère et Portbou,
dans l’espace public, du 19 au 30 septembre 2018

Ce travail a donné lieu à une seconde  exposition, différente de la première, exposée pendant le mois de la photo à Céret (salle Sant Roch) en novembre 2018.