Le pont du Diable Françoise Beauguion et Paysage en mémoires- RPP#1

Du 3 mai au 2 juillet 2022 – Centre d’Art et de Photographie Lumière d’Encre – Ouvert de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30

Le Pont du Diable – Paysage en mémoires – Françoise Beauguion

Centre d’art et de photographie Lumière d’Encre – Céret – du 3 mai au 2 juillet
Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30

Travail photographique et d’écriture réalisé dans le cadre de la résidence d’artistes Lumière d’Encre à Céret. 

Dialogue enregistré par Nassim El Mounabbih avec les voix d’Elsa Guénot, Jean Bourgault et Françoise Beauguion.

Musique composée et interprétée par Hélène Beauguion

/2017

Livre de Françoise Beauguion et Anne-Sophie Tritschler – VOST Édition

/2021

Un univers nostalgique et sombre composé d’images tournées vers le passé, de vides et d’absences. Des traces d’un autre temps, d’un passé résolument plus vivant que le présent. Une ville où les hommes faiblissent, où les femmes s’isolent et où les jeunes ne peuvent pas vieillir. Un conte ? Un dialogue entre deux femmes et un homme accompagne les images, formant ainsi un ensemble littéraire et photographique. Le quotidien noir de la petite ville de province se transforme alors en réflexion sur l’état du monde en son ensemble, avec l’impossibilité de vivre ensemble ou d’imaginer le moindre futur. Comme si désormais, il y avait une fin visible.

 

Paysage en mémoires associe la vision factuelle de nos paysages cérétans grâce aux reconductions de cartes postales anciennes réalisées par des élèves du collège Jean Amade, à la manière des « Observatoires du paysage » , à la création onirique née de la rencontre de l’artiste Françoise Beauguion avec nos paysages.

D’autres élèves du collège ont également revisité l’imaginaire de l’artiste avec leur propre sensibilité alors que les personnes âgées ont évoqué leurs souvenirs à la vue de cartes postales du siècle dernier.

Représentation du réel et du passé (le fameux « ça-a-été » de Barthes) ou réinterprétation, la photographie de paysage oscille entre le rapport indiciel au réel et le dialogue avec nos imaginaires pour nous offrir une vision renouvelée du monde.

Une approche sensible des liens ténus entre nos mémoires et nos paysages.